28/11/2016


   Frisson

21/11/2016

                                                                                                               Les morsures de l'âme

Ce matin là, malgré la présumable réussite de ma photo, je décidai d'adopter une autre approche de la photo de rue, à savoir aller demander à la personne qui eut attiré mon attention si je pus lui "tirer" le portrait.
Resta à trouver une "gueule" comme il est d'usage de dire...
Je n'eus qu'a tourner le tête !
En effet, assis sur les marches millénaires de la cathédrale St-Maurice, se tint là un homme et son relatif capharnaüm. 
Il dégagea une tristesse à en faire pleurer le ciel. Celle-ci me paru infini. Je "fonçai" sur lui en mode limace sans me poser de question.
L'homme me considéra un brin circonspect. Peut-être quand cet instant, ma conduite incertaine m'accorda un air patibulaire...
Me voulant rassurant, je lui expliquai ma démarche. Il accepta que je le prenne en photo.
Ce que je fis, évidemment.
Je pris, ensuite le temps de m'asseoir à ses cotés, non par politesse mais par envie. Nous discutâmes de nos vies respectives. 
Il m'interrogea sur le pourquoi de mes cannes, lui, répondit sans pudeur à mes questions. 
Je refusai poliment de tirer sur son joint.
Bien qu'ayant un amour déraisonnable pour les effets psychotropes du cannabis, 9 h du matin... pour moi c'est une once trop tôt.
Je lui demandai une adresse mail qu'il n'eut pas, puis le remerciant sincèrement, je le laissai là.

Plus que cette photo, je retiens surtout cet échange amical et sans concession qui à défaut d'affadir certaines cicatrices, nous permit de les contempler noir d'humour.

14/11/2016


  Dark city # 9

07/11/2016


                                                                    Le fleuve (f/10,112s)