26/05/2015


                                                                   Noir

21/05/2015


Le parapluie... noir

Je n'irais pas jusqu'a dire que chaque photo à son histoire,  mais celle-ci relève au moins de l'anecdote.

C'était jour de pluie, la grisaille ambiante n'avait d'égal. Un peu éxangue devant mon écran d'ordi, une démotivation à faire quoi que se soit, si n'est d'écouter de la musique m'habitait.
Les conditions météorologiques n'ayant manifestement pas la moindre emprise sur les gesticulations de ma fille et son irrépressible envie de prendre l'air, je décidais mollement d'accepter une sortie photo faisant fi de mes non résolutions et ceux malgré quelques vaines tentatives d'éconduire poliment sa demande.
Une fois l'infamie de couper Divenire en pleine montée digéré, tous deux en voiture, nous partions à la recherche d'un spot en corrélation avec mon idée de photos. 
Après une petite heure et quelques lieux de Vienne écumés, je décidais qu'il est temps de renter, j'en avais assez. Je savais que je n'avais rien shooté de bon...
Et là, sur le court chemin nous séparant de la maison, comme une évidence, elle se tenait devant moi avec son parapluie noir un peu grand.
La déception de rentrer bredouille ( qui ne l'a pas connu ? ) s'effaçait immédiatement.

J'avais ma photo !

14/05/2015


                       Dark city # 6

11/05/2015

07/05/2015




                                                                                                                                  Synoptique

Quand j’ouvris non sans mal les yeux ce matin là, je sus vite que c’était le jour attendu. La lumière douce de l’aurore allait sans aucun doute tenir ses fabuleuses promesses.
Mon café ( soluble…) bien vite expédié, mes apparats enfilés en silence, j’ai filé tranquillement vers ma voiture avec mon matériel photo prêt depuis la veille.

Les riffs ravageur de Stockholm Syndrome balayèrent les restes d’une torpeur qui m’habitait encore un peu. Je m'arrêtai le long des quais de l’Hérault pour mes premiers shoots du jour.

Il n’était pas encore 7 h du matin. J’étais tout seul, comme j’aime tant dans ces moments là, qui n’appartiennent égoïstement qu’a moi.
Puis, je m’en allai serein vers la plage, véritable destination de ma sortie matinale.
Quel ne fût pas mon bonheur quand une nouvelle fois je constatai que ce bout de mer et de sable étaient encore vierge de toutes âmes…
Tout de suite, les teintes violettes qu’avaient déjà pris le ciel et la Méditerranée me laissèrent auguré du meilleur.
Le sable mouillé par la pluie de la nuit rendit ma marche vers mon petit nivarna plus aisée.
Le vent quasi nul à cette heure matinale et ce silence sonnaient comme une douce musique qu’on aime à se rappeler dans des moments joyeux.
Arrivé près du rivage, le pragmatisme du photographe reprit son droit le temps des clichées espérés.

Je m'assis après, en tailleur et regarda ce jour naissant à son rythme, imperturbable.
Mes premières pensées allèrent vite vers les miens qui dormaient à quelques kilomètres de là.
A mon frère en voyage au Costa-Rica et mes soeurs si loin que je vois tellement peu.
Enfin un morceau de mon coeur s'en alla vers elle... qui me manque tant !
Je me demandai naïvement, si elle aussi assistait au spectacle merveilleux qui me faisait face en cet instant si précieux. J'eus tellement aimé que oui.

Malgré ces quelques digressions, un irrépressible sentiment de plénitude m’envahit, j'étais à l’unisson avec mon environnement. Je voyais un petit morceau de notre monde si beau, si calme, lavé de la pestilence de tous nos maux si bas et abjects.
Le temps n'était plus en ces quelques minutes de grâce. J'eus voulu qu'il se fige peut-être à jamais, enivré que j'étais par cette offrande à l'équilibre quasi parfait.

C’est à regret que je quitta ma plage pourpre le coeur gonflé d'une fragrance d'humanité et heureux d'être si vivant...

04/05/2015


La petite balle